Présentation

Qui suis-je ?
A l’issue de mon parcours universitaire en Belgique, j’obtiens mon diplôme de psychologie clinique dont l’équivalence sera validée par le Ministère de l’Education Nationale en 1998.

De formation analytique, je me suis intéressée très tôt à la systémie ainsi qu’à la thérapie familiale.
 

Je me suis formée à ces pratiques au sein du Mental Research Institute de Palo Alto aux Etats Unis, berceau de ce courant. J’y ai obtenu le double diplôme de thérapie brève et de thérapie brève appliquée aux enfants et adolescents.

En 25 années d’exercice, je me suis exclusivement consacrée à une pratique institutionnelle, principalement dans le champ de la protection de l’enfance.
J’ai ainsi développé mon expérience et mes compétences auprès de différents services avec
différentes missions.
 

A Boulogne Billancourt, j’ai travaillé au sein d’une structure de soutien à la parentalité. J’ai également participé, avec le service de thérapie familiale auquel j’étais rattachée, à la création d’une cellule d’écoute psychologique au sein de la Brigade des Mineurs du commissariat de la ville. Mon rôle était alors de proposer des entretiens aux mineurs victimes et auteurs d’infraction et leur famille. Enfin, je suis également intervenue au sein de la Mission Locale de Boulogne afin de proposer aux jeunes en recherche d’insertion une écoute psychologique.
 

A Paris, depuis 2002, je travaille au sein d’une fondation qui exerce des missions de protection de l’enfance tant au niveau administratif (AED) que judiciaire (AEMO). J’accompagne donc des parents en difficultés dans leur positionnement éducatif. Je leur propose un travail de guidance parentale vers une parentalité plus apaisée prenant en compte les besoins spécifiques de leurs enfants. J’offre également un espace de paroles aux enfants afin de les accompagner dans les difficultés qu’ils rencontrent au sein de leur cellule familiale. J’interviens également auprès de familles traversées par les traumatismes, marquées par la répétition de dysfonctionnements majeurs, par la violence voire la maltraitance ou la souffrance psychique. Je travaille à la mise en mots de leurs difficultés, à la mobilisation des compétences familiales pour faire cesser le danger auquel sont exposés les enfants, à l’accompagnement vers le soin mais aussi parfois, à la mise en place de mesures de protection.
 

Depuis 2018, je me suis formée à la prise en charge spécifique de familles ayant eu recours à l’adoption. Ainsi, j’ai expérimenté et développé une pratique d’intervention à destination d’enfants adoptés en souffrance et de parents adoptants ayant besoin d’être soutenus dans l’exercice de leur parentalité.
 

Aujourd’hui, forte des compétences que j’ai acquises dans le champ institutionnel, j’ai décidé de diversifier mon champ d’intervention en développant une consultation en cabinet libéral.

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Qu’est ce que la systémie ?

La systémie est un courant de la psychologie né dans les années 50 à Palo Alto aux Etas Unis.
Cette approche considère les difficultés du patient sous le prisme de la relation avec les différents
contextes au sein desquels il évolue : le couple, la famille, l’entreprise,….Ainsi, les manifestations
symptomatiques d’un patient sont appréhendées comme la résultante d’un dysfonctionnement du
système auquel il appartient et sur lequel il faut pouvoir agir.
Il s’agit donc d’une analyse circulaire et interactionnelle des difficultés rencontrées par le sujet.
 

Au sein de ce modèle, le thérapeute cherche à comprendre comment le symptôme s’est installé et quelle est la fonction qu’il occupe dans le système d’appartenance du patient. Il accorde donc une place importante à l’histoire du sujet, à la dimension transgénérationnelle et aux dynamiques relationnelles à l’œuvre.
 

Le systémicien considère également l’individu et le système comme traversés par une succession de cycles. Ces cycles sont autant d’étapes de la vie qu’il faut franchir et qui peuvent générer des crises dans la dynamique individuelle et familiale. En effet, l’individu et le système peuvent éprouver des difficultés à s’ajuster au changement pour atteindre un nouvel équilibre de fonctionnement. Un membre du système peut alors, par son symptôme, tenter de maintenir l’équilibre antérieur. Le systémicien l’appelle le patient désigné.

Le thérapeute systémicien en travaillant sur la communication, la fonction du symptôme, les dynamiques relationnelles à l’œuvre vise à remobiliser les compétences nécessaires à la redynamisation du système qui s’est rigidifié, provoquant de la souffrance chez un ou plusieurs de ses membres.
 

Le thérapeute, tout en adoptant une posture neutre et bienveillante, s’inscrit donc dans une démarche active envers le patient. Il s’engage avec lui dans une dynamique de changement et peut utiliser, pour ce faire divers, techniques et outils.